Les VGP de chariots élévateurs sont soumis à une périodicité de 6 ou 12 mois. L’ensemble des points de vérifications font références aux articles de l’arrêté du 1er , 2 et 3 mars 2004.
Dans cet article, nous présenterons les différents types de chariot, puis dans un second temps expliquerons en détail les VGP sur des chariots de magasinage et en porte à faux que l’on retrouve dans les ateliers et les plateformes de logistique.
Les différents types de chariot Automoteurs
Il est important de démarrer ce billet par la définition des chariots automoteurs. Ce terme désigne les engins motorisés utilisés pour le transport, le levage ou la manipulation de charges lourdes.
Chariots à conducteur à pied
C’est un incontournable ! Communément appelé transpalette, cet équipement avec l’option automoteur se retrouve dans les plateformes de logistique. Ils existent des modèles pour tirer, transporter et manutentionner. Les VGP se font tous les 12 mois.
Chariot à conducteur porté
Cette famille d’engins de manutention embarque le conducteur qui possède une autorisation délivrée par le responsable de l’établissement. Si vous souhaitez aller plus loin dans la présentation et la connaissance des chariots, vous pour télécharger gratuitement la brochure sur le site de INRS .
Dans la suite de l’article, nous aborderons les points VGP de chariot élévateur à conducteur porté.
VGP chariot élévateur en porte à faux et à prise frontale
Derrière ce terme technique, on retrouve des types d’engins que l’on appelle « un Fenwick » ou « un Clark« . Ce terme utilisé dans le langage commun renvoie à celui que tout le monde connait avec le mot cyclomoteur communément désigné par le terme « Mobylette« . Ces noms sont des marques qui ont glissé dans le langage commun.
Organes de protection et équipement
Les premiers à être contrôlé sont l’avertisseur sonore, la ceinture de sécurité et le gyrophare du chariot. Ensuite, le technicien va vérifier les éclairages des feux de stop, les projecteurs avant. Ces équipements de signalisation doivent être fonctionnels.
Les rétroviseurs ainsi que les carters de protection et également le bip de recul font l’objet d’un contrôle.
Organes de manutention
Le contrôleur fera des essais en mouvement des organes suivant afin de vérifier leurs fonctionnalités :
- L’aspect général du Mat, tablier, guides et galets (absence de fissure ou de déformation)
- État de conservation des vérins hydrauliques (détection de fuites ou d’impacts)
- La suspente : Liaison et guidage du tablier pour la montée/descente
- Vérification de l’état des pneumatiques et du système de freinage
Fixation et état des fourches
C’est un organe essentiel du chariot. Le technicien vérifie le jeu entre les fourches et le tablier. Un jeu fonctionnel doit permettre le déplacement latéral des fourches pour régler leurs positions (écartement) en fonction du gabarit de la charge à soulever.
Il mesure aussi leurs épaisseurs (voir fig. ce dessous). La différence entre M1 et M2 ne doit pas dépasser les 10%.
Essai avec une charge statique
Il faut noter que les essais doivent se faire à capacité nominale pour pouvoir utiliser le chariot au maximum de ses possibilités. Si ce n’est pas le cas, il sera déclassé en fonction de la charge de test. Toutes ces informations se retrouvent sur la plaque charges fixée sur le chariot.
La séance de vérification, se termine par la signature du registre de sécurité avec l’établissement d’un rapport VGP provisoire.
Pour aller plus loin
Sur le site de INRS, vous trouverez des dossiers complets sur l’utilisation, l’entretien et la vérification de chariot élévateur. Des documents pédagogiques et brochures sont gratuitement téléchargeables : INRS, vérifications périodiques
Si vous vous intéressez aux vérification générale périodiques, voici un article qui traite des Vgp sur ponts roulant.